Le projet
Comment est née l’idée de Compagnons d’Âmes ?
Ma première expérience de médiation animale a eu lieu dans une maison de retraite, aux côtés de Balou, mon chien. Nous intervenions auprès de résidents atteints de la maladie d’Alzheimer.
Ce fut un moment fondateur : j’ai mesuré, avec force, l’impact immédiat et profond de la présence de l’animal auprès de ces personnes fragilisées. La présence de Balou a été un véritable catalyseur de lien, un médiateur au sens plein du terme.
Ce jour-là, j’ai compris que l’accompagnement par l’animal n’était pas seulement une pratique d’aide : c’était une vocation. C’est cette conviction, éprouvée sur le terrain, qui a donné naissance à Compagnons d’Âmes : un projet au service de la relation, du lien, et de l’humain.
Quel impact pour mon projet ?
Je suis originaire de Moselle-Est, et j’ai envie d’offrir à ma région natale une opportunité d’innover dans la relation d’aide. Je suis impatient de faire découvrir ce métier à ceux qui ne le connaissent pas ou qui, parfois, y sont réticents. Mon souhait : que la médiation animale devienne une pratique courante, reconnue, et qu’elle prenne toute sa place dans l’accompagnement des plus fragiles.
Je m’adresse à tous ceux — publics ou privés — qui souhaitent proposer des médiations éthiques, respectueuses à la fois des animaux et des bénéficiaires. Je veux offrir une aide relationnelle forte, consolidée par la présence animale, quelle que soit la situation physique ou morale des personnes.
Pourquoi la médiation animale ?
L’histoire nous en offre des témoignages marquants. Dès 1796, William Tuke, choqué par les conditions de vie des sans-abri et des personnes atteintes de troubles psychiques, crée le York Retreat en Angleterre. Dans cet environnement apaisé, les résidents côtoient des animaux, ce qui contribue à transformer leur quotidien : leurs angoisses et leurs comportements violents laissent place à la concentration, au soin et à l’estime de soi.
Aujourd’hui, les bienfaits de la médiation animale sont largement démontrés par la recherche scientifique. Pourtant, cette pratique reste insuffisamment reconnue.
Pour ma part, je choisis la médiation animale parce que j’en fais l’expérience au quotidien. Je vois, à travers mes compagnons, la force de ce lien. C’est cette richesse, ce potentiel, que je souhaite partager à travers Compagnons d’Âmes.
Qu’est-ce qui rend Compagnons d’Âmes unique ?
Un parcours riche en rencontres humaines et animales, nourri par une sensibilité profonde pour le vivant, qu’il soit animal ou végétal.
La relation de confiance exceptionnelle que j’entretiens avec mes compagnons donne à chaque médiation une authenticité particulière.
Certaines interventions bénéficient également de mes connaissances des milieux naturels et des animaux sauvages de la région, offrant une approche singulière qui relie l’animal familier à son environnement.